Venom 4 : L’Ascension de Knull marque un tournant spectaculaire et profondément sombre dans l’univers de Marvel. Ce quatrième opus s’aventure loin au-delà des frontières de la Terre pour explorer l’origine véritable des symbiotes, révélant le mal absolu : Knull, le Dieu des Ténèbres. Dès les premières minutes, le ton est donné : une énergie cosmique ancienne se réveille, menaçant non seulement Eddie Brock et son alter ego Venom, mais l’équilibre même de l’univers.
Venom 4 : L’Ascension de Knull
July 16, 2025
Eddie Brock, hanté par ses choix passés et en proie à une dualité intérieure de plus en plus instable, se retrouve contraint de faire face à ses démons — littéralement. Alors que la relation avec Venom atteint son point de rupture, l’arrivée de Knull impose une menace d’une envergure encore jamais vue. Knull n’est pas seulement un antagoniste ; il est une force primordiale, glaciale et presque divine, capable de contrôler l’ombre, de manipuler les symbiotes et d’annihiler tout espoir.

La mise en scène de Knull est absolument magistrale. Interprété par un acteur au charisme magnétique (à supposer qu’il soit incarné par Bill Skarsgård ou un autre choix audacieux), Knull impose une terreur sourde et une esthétique gothique saisissante. Ses apparitions sont marquées par une ambiance apocalyptique, un silence pesant, et une bande-son oppressante qui plonge le spectateur dans une angoisse cosmique. C’est un méchant comme on en voit rarement : philosophique, nihiliste, et pourtant étrangement fascinant.

Ce qui rend L’Ascension de Knull si captivant, c’est la manière dont il approfondit la mythologie des symbiotes, en introduisant des concepts métaphysiques, des conflits ancestraux, et une guerre stellaire aux proportions épiques. Les scènes d’action ne sont plus de simples affrontements physiques, mais deviennent de véritables chorégraphies de lumière et d’ombre, entre fusion, séparation, et sacrifice. On assiste à l’évolution de Venom vers un nouveau niveau de puissance et de conscience, dépassant le rôle du simple “anti-héros”.

Le scénario, plus sombre et introspectif que les volets précédents, pousse les personnages dans leurs retranchements. Eddie doit affronter la possibilité de perdre son humanité, Venom doit remettre en question sa loyauté, et ensemble, ils doivent décider s’ils sont capables de défier un dieu. Les dialogues sont ciselés, profonds, et parfois même poétiques, notamment dans les échanges entre Knull et Venom, où la lumière et les ténèbres s’affrontent à travers des mots aussi tranchants que des lames.
En conclusion, Venom 4 : L’Ascension de Knull est bien plus qu’un film de super-héros. C’est une plongée vertigineuse dans la peur primordiale, la lutte intérieure, et la transcendance du soi. Une œuvre monumentale, sombrement magnifique, qui redéfinit la saga Venom et élève le genre vers un territoire aussi épique que métaphysique. Ce film laisse une empreinte durable, et une question obsédante : que reste-t-il de nous lorsque l’on affronte le néant ?